Mardi 21 juin 2022, Elisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron, qu'il a immédiatement rejetée. Mais si le président change d'avis, ce qui conduirait à un remaniement majeur, Rachida Dati l'a assurée qu'elle ne tenterait pas de se présenter aux élections gouvernementales, comme elle l'a dit sur "BFMTV".
La clé de Matignon a-t-elle fonctionné ? La plupart, mais pas les maîtres du jeu, les présidents sont alliés ensemble ! Surpris par ses résultats au second tour des élections législatives. Elisabeth Borne a élu la circonscription du Calvados avec 52,3 % des voix, donc ce mardi 21 juin, Elisabeth Borne a décidé de démissionner face à Emmanuel Présenté par Emmanuel Macron. Or, l'actuel locataire de l'Elysée a refusé de "démissionner poliment" "pour que le gouvernement puisse poursuivre sa mission", a indiqué l'Elysée. Cela n'écarte en rien l'hypothèse d'une refonte imminente. Après l'annonce des résultats, Rachida Dati a été invitée sur l'antenne de BFMTV pour être interviewée par des journalistes : "Si le président vous appelle dans les prochains jours...", nous a-t-on demandé. Et les intéressés ont répondu sans hésiter : "Non, parce que nous avons dit : 'Ne participez pas au gouvernement'."
Contrairement aux Démocrates modernes de François Bayrou et au Parti Horizon d'Édouard Philippe, de nombreux républicains ont balayé une éventuelle alliance du camp du chef de l'Etat au Palais Bourbon. "Maintenant, ils pleurent, ils nous appellent, nous sommes leur bouée de sauvetage. Pendant cinq ans, ils nous ont ignorés, méprisés toutes les institutions moyennes, tous les élus locaux, tous les Français... Voilà le résultat !" LR, Christian Jacob Christian Jacob : "Nous faisons campagne dans l'opposition, nous sommes dans l'opposition, nous resterons dans l'opposition", a-t-il déclaré aux journalistes lors de l'annonce des résultats.
Rachida Dati Curry Elisabeth Borne
Alors Rachida Dati, réticente à entrer au gouvernement, n'a pas hésité à donner son avis sur le Premier ministre : "Si elle reste, Macron choisira de ne pas le faire, on ne changera rien, tout va bien. On a traversé", a-t-elle déploré. au micro d'Apolline de Malherbe sur BFMTV ce mardi 21 juin. "Pour lui, elle n'est pas là ! Elle ne participe même pas aux consultations, ce qui en dit long", a poursuivi la mère de Zohra, tout en déplorant la nomination par le président d'"une femme Premier ministre... mais sous tutelle".
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