Le dimanche 3 juillet, entre le 7 et le 8, un membre de la famille Jubellar a signalé les menaces de mort présumées de Cédric Jubellar contre sa femme Delphine, toujours portée disparue.
Près de deux ans après les faits, le mystère de la disparition de Delphine Jubellar est toujours entier. Qu'est-il arrivé à l'infirmière de 33 ans après avoir quitté son domicile à Kania Klemin, dans le Tarn, le soir du 15-16 décembre 2020 ? L'enquête se poursuit si son mari et le principal suspect du meurtre présumé, Cédric Jubular, sont toujours détenus à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Bien que le mari mis en cause n'ait pas avoué et qu'il n'y ait aucune preuve concrète qu'il ait été impliqué dans la disparition de la mère de son enfant, ses nombreux mensonges ont jeté le doute sur son innocence. Le 3 juillet de cette année, sept heures moins huit étaient de retour dans la zone grise du document.
Outre le témoignage accablant des proches de la jeune femme, qui qualifiaient son père d'agresseur, le rapport évoquait également que Cédric Jubilary profèrerait des menaces de mort à son ex-épouse. Pendant des mois, le couple s'était séparé. Jalouse de la voir s'éloigner au bras d'un autre homme, la Biterrois tenait des propos forts et violents sur quelqu'un qui voulait changer sa vie. "Il a dit littéralement: 'J'en ai marre de ce type, je pense que je vais la tuer et l'enterrer et personne ne la trouvera'", se souvient un membre de la famille Jubellar qui était présent. Les témoins préfèrent s'exprimer de manière anonyme lors de l'émission.
Cédric Jubilar confirme sa libération prochainement
Si personne n'y croyait à l'époque, les paroles de Cédric Jubilar ressemblaient aujourd'hui à un étrange présage. Cependant, les actions du peintre professionnel n'ont pas suffi à le condamner."Là, il nous manque encore les éléments matériels de base pour retrouver la victime (...)", citait Franceinfo l'avocat pénaliste Roger-Marc Moreau le 9 juin. Le suspect est toujours considéré comme innocent, et ses compagnons de cellule l'ont qualifié d'"insupportable", rapporte notamment Femme Actuelle - continuant de clamer son innocence et réclamant sa libération. Comme l'a rappelé Sud-Ouest le 3 juillet, ses avocats luttaient contre la prolongation de six mois de son mandat de dépôt, annoncée par un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Toulouse le 13 juin. L'arrêt de la cour d'appel de Toulouse sera rendu lundi 4 juillet.
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