
Delphine Jubillard est portée disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Son mari, Cédric Jubillar, a été inculpé d'homicide involontaire et est en détention provisoire depuis juin 2021. Selon des confrères de 100% Radio, l'enquête du juge sur l'affaire permettra de découvrir des éléments de la culpabilité du nouveau suspect.
Le 28 mars, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse a rejeté la septième demande de mise en liberté de l'avocat Cédric Jubillar. Le principal suspect de sa disparition, Cédric Jubular, dont l'épouse Delphine Jubular n'a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, est en détention provisoire à la maison d'arrêt de Seysses dans la Haute-Garonne et n'a pas arrêté affirmant qu'il est innocent. S'il est effectivement présumé innocent jusqu'à preuve du contraire, l'affaire sera résolue rapidement. Comme l'ont rapporté nos confrères de 100% Radio ce dimanche (2 avril), les juges d'instruction en charge du dossier, Audrey Assemat et Coralyne Chartier, ont croisé les données des deux téléphones du couple et mené une "enquête scientifique" d'observations inspirantes. Envie de constituer un alibi.
Le téléphone de Delphine Jubillar n'a pas été retrouvé depuis sa disparition, mais cela n'a pas empêché Forensics Data d'enquêter sur le téléphone en septembre dernier. L'entreprise a assuré que le Huawei P30 Pro de l'infirmier "n'a jamais quitté la couverture réseau de l'antenne relais correspondant à la famille conjugale : rue Yves Montand à Cagnac-les-Mines". Cela pourrait donc signifier que le téléphone ne quitte jamais la maison de Jubillar. Les experts affirment que le smartphone "est resté immobile ou n'a que légèrement bougé" le 16 décembre 2020 "entre 3h55 et 7h48". Cependant, Cédric Jubillar a affirmé qu'il n'avait jamais eu le téléphone de sa mère et qu'il ne connaissait pas le code de déverrouillage de celui-ci.
De plus, des rapports d'experts montrent que le téléphone de Delphine a été arrêté au moins trois fois : la première fois à 22h58 alors qu'elle envoyait un texto à son amant (l'homme dont elle est tombée amoureuse à l'été 2020 et avec qui elle était) commencer une nouvelle vie), puis vers 1h du matin, et enfin à 6h52. "Ce dernier 'ping' doit être le résultat d'une activité humaine. Qui utilise cet appareil ?", s'interrogent nos confrères. En corrélant ces données avec les données des téléphones de marque Doogee de Cédric Jubillar, le constat est inquiétant. Alors qu'il n'a pas raccroché son téléphone le matin de la disparition de sa femme, "des recherches techniques montrent que son téléphone était inactif entre 6h51 et 6h54, tandis que le téléphone de sa femme était inactif à 6h52 déverrouillé". Élément très étrange quand on sait que le peintre-plâtrier était à "6h40, deux fois à 6h41, 6h42, 6h43, 6h44, 6h45 6h48, 6h49, 6 :50, 6h51, puis 6h54 et 6h55".
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