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"Il n'y a pas de campagne sous Lexomil !" : Chez Emmanuel Macron, on redouble d'efforts


Le second tour des élections législatives aura lieu le dimanche 19 juin. La plupart des gens sortants ensemble ! Aux côtés de Nupes, les macroistes prônent ainsi plus que jamais l'hyperactivité pour persuader les électeurs de leur réaffirmer leur confiance.

Contre le mur, la majorité sortante entend mettre à profit ses derniers jours de campagne pour mobiliser les électeurs et asseoir son autorité à l'Assemblée nationale. Après un premier tour quasiment à égalité avec la Nouvelle Union Ecologique et Sociale de Masse (Nupes), l'Union Présidentielle est solidaire ! Elle mise désormais sur son mot à dire pour s'imposer le dimanche 19 juin. "On ne peut pas se présenter sous Lexomil et tout le monde est sous LSD", s'est adressé Richard Ferrand aux candidats d'Elizabeth Byrne et d'Ensemble par visioconférence depuis sa circonscription le 13 juin de cette année ! aux législateurs.

La République en marche et ses alliés, pointés du doigt pour ne pas se présenter, semblent avoir été prévenus par la coalition de gauche et sont plus déterminés que jamais à unir leurs électeurs et discréditer leurs opposants pour s'assurer un second tour en 380 Éligible Circonscriptions. Emmanuel Macron est à l'aéroport d'Orly appelant les Français à voter pour lui si les chefs de gouvernement profitent de cette réunion virtuelle pour dénoncer les mensonges de Jean-Luc Mélenchon, le qualifiant notamment de "menteur numéro un" L'Union, ce mardi 14 juin. Il s'agissait d'éviter le "chaos" de la victoire de Nupes et de lui donner une "majorité solide" au nom du "bien supérieur de la nation".

Edward Philip a également été invité à une visioconférence d'Elizabeth Bohn et de ses candidats, conseillant ensemble les candidats à l'Assemblée nationale ! "Envoyer un message plus clair" à leurs électeurs. "Jean-Luc Mélenchon a fait un coup marketing avec une certaine forme de romantisme", avant d'avouer l'ancien premier ministre a admis que la droite était battue dans de nombreux domaines. La stratégie était donc simple : « Mettre en lumière les dangers du plan de Jean-Luc Mélenchon », a conclu un cadre macroniste lors de la réunion.

"En 1997, les pronostics ont été donnés à la gauche perdante. Elle a gagné"

Car s'il se proclame vainqueur à l'issue du second tour des législatives, malgré la forte présence du Nupes, la coalition est solidaire ! N'ignorez pas le pouvoir de persuasion du chef rebelle. C'est pourquoi, après le premier tour, la majorité sortante a annoncé qu'elle donnerait des consignes de vote "au cas par cas" en cas de duel Rassemblement national vs Nupes, arguant que certains candidats de gauche n'étaient pas incompatibles avec "les valeurs de la République"". LREM et ses alliés ont pointé du doigt les propos de Jean-Luc Mélenchon sur la police, qu'Elizabeth Bohn et Emmanuel Macron ont condamnés et jugés inacceptables.



Du côté des Nupes, tout espoir est permis. Le stock de voix qui le soutient n'est peut-être pas aussi bon qu'Ensemble !, mais beaucoup semblent oublier que les prévisions électorales ignorent souvent 52 % d'abstentionnistes, et Jean-Luc Mélenchon et ses troupes entendent les convaincre d'ici dimanche prochain. "Notre objectif n'est pas de construire un adversaire fort, notre objectif est de gagner. Ces pronostics n'ont aucune valeur. (...) En 1997, ils ont donné la gauche perdante. Elle a gagné", mardi 14 avril, porte-parole du Nupes PCF Ally Ian Brossat rappelé sur France Info. Le ton est donné.

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