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Motion de censure : LFI tente d'être le seul adversaire de Macron, Borne lui répond



"Dans ce bureau, vous êtes une anomalie démocrate", a déclaré sans surprise Mathilde Panot à Elizabeth Borne depuis la tribune de l'Assemblée nationale, lundi 11 juillet, et son gouvernement a tiré à balles rouges pour défendre la motion de condamnation. "Il est logique que le refus de confiance entraîne la méfiance", a annoncé au Palais Bourbon, où le président de l'organisation La France insoumise a ouvert le bal de l'allocution avant le vote.



"Madame la Première ministre, le compromis dont vous parlez est cinq fois, mais pas l'ombre d'un regret sur les cinq dernières années", a poursuivi le député du Val-de-Marne, avant de revendiquer une "mise au point" et un "moment" de vérité dans l'opposition" "Ceux qui ne voteront pas cette motion de censure seront partisans de votre politique", a-t-elle déclaré, rappelant notamment le départ à la retraite à 65 ans, les conditions d'obtention du RSA, ou encore l'enjeu climatique.

"Mouvement postural"

Les locataires de Matignon ont répondu du tac au tac par un discours très offensant. "Aujourd'hui, Mesdames et Messieurs, nous pouvons représenter les Français. Au lieu de cela, nous débattons d'une motion de condamnation avec intention de juger, qui entrave le travail du Parlement et donc la volonté du peuple français", répond Elizabeth Beau Eun, montrant que elle est tout aussi agressive que son adversaire à l'époque.

Visiblement après avoir travaillé sur sa formule, la première ministre s'est livrée à quelques jeux de mots. « L'avenir commun [le nom de l'émission de Jean-Luc Mélenchon] a été remplacé par la diatribe commune. La motion geste remplace la motion condamnation », enferme le chef du gouvernement, suscitant quelques rires en hémicycle, avant de poursuivre : « Avec vous Condamnez plutôt les signataires de la motion, nous proposons une solution, pas une dissolution."

Elisabeth Bohn a appelé les représentants de l'opposition à rompre avec l'initiative du NUPES : "Rejeter cette motion de condamnation, c'est respecter le vote des Français. C'est un refus de l'instabilité. C'est accepter de juger le gouvernement sur des actes et des faits". Les Français exigent que nous le fassions".

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