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S'attaquer au gouvernement : un « cauchemar » inattendu déclenché par le nouveau ministre



Sur Twitter, lundi 4 juillet, la nomination de plusieurs membres du gouvernement aux noms similaires a fait réagir.

Le remaniement d'Elisabeth Borne ce lundi 4 juillet n'a pas fait que des heureux. Outre les premières critiques de l'opposition, la nomination de certains membres de l'exécutif a provoqué des troubles inattendus. Comme l'a noté le Huffington Post, ainsi que de nombreux internautes, plusieurs ministres et cadres de Macron portent des noms très similaires. De la Première ministre Elizabeth Bohn au ministre des Transports Clement Bohn en passant par le secrétaire d'État européen Lawrence Boone et le conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron Emmanuel Bohn, le risque de chaos revêt différents aspects.



Sur le réseau social, beaucoup se sont empressés de pointer du doigt l'étrange ressemblance, remplissant Twitter de "Borne, Boone, Beaune, Bonne" pour mieux souligner la portée comique de la situation. Alors que certains journalistes pensaient qu'il s'agissait d'une blague, d'autres experts en journalisme politique pensaient déjà au chaos à venir. C'est encore plus le cas à l'étranger, où le goût des Français pour les homonymes est parfois une épreuve. "Les diplomates français sont le cauchemar de la prononciation d'un étranger", a commenté Stanley Pignal, correspondant du magazine britannique The Economist.

Une situation similaire a été observée au cours du quinquennat précédent

La coïncidence, qualifiée par les médias allemands d'"exploit" pour le président français, en rappelle une autre. Lors du remaniement d'octobre 2018, plusieurs ministres ont par la suite partagé les mêmes noms et prénoms avec les Français. Comme un dossier spécial de l'Ouest de la France, l'écrivain éponyme du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez ou le correspondant du Figaro, le secrétaire d'Etat Gabriel Attal, se sont manifestés. Pour compliquer les choses, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume porte le même nom que le maire communiste de Joyce Leroy. L'élu du Val-de-Marne a dû préciser qu'il ne rejoignait pas le gouvernement d'Édouard Philippe.

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