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La maison de Mimir brûle à l'aube

 

Maison basse transformée en centre social et culturel autogéré, la maison Mimir est un lieu unique en centre-ville. Le bâtiment, abandonné depuis 1999 et occupé depuis 2010, a pris feu au petit matin du jeudi 9 février. En 2013, les administrateurs du site ont signé un bail emphytéotique avec le propriétaire du site, la Ville de Strasbourg.





Selon les dernières nouvelles d'Alsace, 37 sapeurs-pompiers et 17 sapeurs-pompiers participent à la lutte contre l'incendie du 18 rue Prechter. Le bâtiment aux poutres apparentes était complètement englouti par les flammes lorsqu'ils sont arrivés peu après 7h30. Nadia Zourgui, l'adjointe au maire chargée de la sécurité, a déclaré que des engins de chantier seraient déployés dans la journée pour détruire complètement les bâtiments. Les consignes qui permettent aux sans-abri de ranger leurs affaires en toute sécurité et les endroits où les bénévoles entreposent le matériel n'ont pas été touchés, a-t-elle noté. La cause de l'incendie n'est pas claire à ce stade.

« En ce qui me concerne, 10 ans de bénévolat n'ont servi à rien. On fait ce travail depuis des années. C'est un squat avant avec un bail à long terme en moins de deux ans, et c'est un record. est, comme beaucoup d'autres lieux, un lieu socioculturel alternatif. C'est une chorale féministe, des cours d'alsacien, une scène de slam mensuelle... C'est une vraie affaire d'émotion Condoléances. »

Maison Mimir : Rencontres, Amants et Projets

Renaud Tschudy est co-fondateur et ancien membre fidèle de l'association Mimir et vit dans la vallée de Schirmeck. Choquée par la nouvelle, l'ancienne assistante sociale se souvient encore des origines du lieu : une volonté d'offrir aux sans-abri une meilleure solution de logement que le 115. Trouvez un bâtiment vacant, appartenant de préférence à une institution publique, et "rencontrez" la maison de Mimir. Jusqu'en 2016, le bâtiment à colombages pouvait abriter une vingtaine de personnes. La rénovation commence alors dans la partie « logement » des établissements sociaux et culturels. Mais le manque de fonds de l'association a ralenti les travaux. Les dortoirs n'ont finalement pas pu rouvrir.

Malgré toutes ces années de bénévolat en vain, Renaud Tschudy tient à rappeler ce qui ne se détruit pas :


"La Maison Mimir, c'est aussi des rencontres. De nombreux projets naissent ici, notamment des projets artistiques. Il y a des couples mariés et même des enfants qui sont déjà nés. Personnellement, si je me suis mariée en novembre dernier, ce serait grâce à la rencontre A chez Mimir. loger. "


Dans un post Facebook, la Maison Mimir a donné rendez-vous à l'événement Pelpass Fanfarodoï le 9 février à 20h30 et s'est engagé : « Nous renaîtrons de nos cendres. »

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