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Le verre d'Olivier Dussopt est déjà plein : "Si ça continue, je sors !"


Le magazine L'Express revient sur le tempérament d'Olivier Dussopt dans son portrait du jeudi 23 février du ministre du Travail. Faussement calme, l'ex-socialiste n'a pas peur d'exprimer sa colère et son exaspération à qui que ce soit quand il le juge nécessaire.



Malgré sa discrétion, nul doute qu'on a oublié son importance. L'actuel ministre du Travail Olivier Dussopt, qui fait l'objet d'un portrait dans le magazine L'Express ce jeudi 23 février, revient sur l'homme fort de la réforme des retraites au cœur du débat, tout en parlant également de son tempérament et de son ego, l'ex-socialiste refuse être considéré comme un technocrate facilement remplaçable.

Il y a des moments dans ce portrait où le ministre risque de s'impatienter et de se donner beaucoup de mal pour montrer qu'il ne fait aucun doute qu'il se laisse mener par le bout du nez. Si sa colère contre les représentants de LFI à l'issue du débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale passe inaperçue, une autre anecdote a également été pointée du doigt, où le ministre a exprimé son mécontentement, arguant que la réforme des retraites a été introduite mais qu'elle a été réformée en grande partie. 

Il faisait partie de ceux qui bouillaient à l'intérieur, trahis par le furoncle rouge à l'extérieur. Ce Dussopt en sait long sur la patate, ce qui se voit », rapporte le magazine, avant de raconter le cas du ministre se sentant marginalisé ce soir d'hiver à l'Élysée : « Autour du président, des dirigeants à plumes de tout horizon ; on discute des retraites, du paramètre, nous définissons la stratégie. Apparemment, pas celui choisi par les opérateurs réformés. Il ne parlait pas, mais une veine de sa tempe était sur le point d'éclater. 'Comment allez-vous? Un autre invité s'est inquiété par SMS. - 'Si ça continue comme ça, je m'en vais. Vraiment", répondit Dussopt. - 'Arrête ! Ne sois pas stupide. - 'Je te jure, je n'en peux plus'". Ce fut un événement réussi et, à ce jour, le ministre reste en poste, défendant ses réformes de toutes ses forces.

Olivier Dussopt : Sa colère n'a (presque) épargné personne

Le portrait montre aussi que lorsqu'Olivier Dussopt était en colère, personne n'était épargné, pas même ses supérieurs. Elisabeth Borne en a fait elle-même les frais, lorsque la réforme des retraites a été retardée par des décisions du Premier ministre et chef de l'Etat et que le secrétaire au Travail en a pris la responsabilité. Après une solide explication verbale, la chef du gouvernement et ses ministres ont finalement trouvé un terrain d'entente et il n'y avait plus de divergences.

Seule figure à l'abri des déboires du ministre du Travail : Emmanuel Macron. Les deux collaborateurs ont beaucoup à penser l'un et l'autre. Cependant, il y a quelques années, les deux se sont insultés et ont failli se battre. Mais aujourd'hui l'histoire semble bien derrière eux.


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